Durant cette expédition d'octobre l'équipe travailla avec les pygmées Baka qui sont de fantastiques observateurs de la faune sauvage. L'un des pagayeurs de nos pirogues - toutes les missions sur la rivière se faisaient en pirogue sans moteur - lorsque nous explorâmes le site numéro 1 - la première cascade me parla du Mokélé - Mbembé qui vivrait dans cette zone mais aussi de la panthère de l'eau qu'il distingua de la panthère de la forêt et qui séjournerait souvent près des rochers de la cascade. Ce témoignage vient confirmer l'existence plausible d'un grand félin accoutumé au milieu aquatique dans cette zone, puisqu'un témoignage semblable avait été rapporté par Michel en mai 2007 lors d'une exploration de la rivière Lokomo.
En ce qui concerne l'apparition dans le bras de rivière Minkounounou, dont nous vous avons présenté une photographie, le témoin a apreçu un gros animal de couleur marron durant deux minutes environ à l'extrémité est du bras de la rivière tout proche du fleuve Ngoko. Il a vu le dos, la tête la tête n'étant pas vraiment décrite. Il faut noter qe l'observation a eu lieu vers 18 heures, à la nuit tombante. Le témoin semble avoir eu peur. Il en a parlé aux gens de son village - précision qu'il faudra vérifier. Il est certain que l'exploration de ce bras du fleuve Ngoko pourra nous réserve des surprises de ... taille.
L'équipe alla explorer deux sites sur le fleuve Ngoko. A quelques kilomètres de Moloundou, des animaux inconnus semblent avoir élu domicile dans une zone peu habitée, mais qui semblent effrayer les habitants. Les deux témoignages récoltés sont encore flous et mériteront d'être approfondis auprès d'autres villageois pour vérifier s'il y a concordance. On parle quand même de quelque chose de gros, vivant sous l'eau qui est ni un hippopotame ni un crocodile.
A la fin de la mission l'équipe recueillit le témoignage d'un jeune pêcheur et de son frère aîné sur une zone que les explorateurs ne connaissent pas bien plus au nord de leurs recherches et que Michel explorera durant l'expédition de février 2008. Il se situe sur la rivière Boumba, à environ trois heures de marche du village de Lokomo. Lors d'une partie de pêche les deux jeunes gens virent une énorme tête sortir de l'eau qui les effraya. Ils aperçurent une partie du corps de l'animal que l'un des deux jeunes gens comparat à la largeur de notre véhicule 4x4 Toyota Land Cruiser VX. Cette zone sera explorée.
Au cours de ces deux expéditions de 2007, l'approche du terrain était indispensable sans se disperser pour trouver les Z.A.F.E.F les plus propices pour abriter des grands animaux encore inconnus de la Science : nous avons trouvé une large rivière avec des cascades, un bras de fleuve bien mystérieux et très profond et un très gransd fleuve où des phénomènes sous - marins paraissent être liés à la présence de grans animaux qui ne sont ni des hippopotames ni des crocodiles.
Dans quelques jours je vais partir pour la première expédition de 2008. Je ne manquerai pas de vous tenir informé à mon retour des investigations menées avec les pygmées Baka sans qui je ne pourrai jamis évoluer presque normalement dans cette zone difficile et hostile.

MOKELE - MBEMBE EXPEDITIONS : Depuis plus d'un siècle, explorateurs, chasseurs, missionnaires,militaires, scientifiques ont ramené de leurs périples des récits sur l'existence d'un grand animal qui habiterait les rivières et fleuves de l'Afrique Centrale. Ces témoignages furent toujours corroborés par ceux des pygmées qui le nomme : MOKELE - MBEMBE. A côté de cette recherche scientifique Ngoko s'investit dans la protection des éléphants du Parc National de NKI au Cameroun.
Le regard d'un monde vers l 'autre
03 February 2008
01 February 2008
Durant cette expédition nous sommes retournés au camp Jean - Claude et nous avons pu longuement interroger son chef. Il nous confirma l'existence d'un animal qu'il ne connaissait pas dans la rivière Boumba qui semble remonter ou descendre la rivière en fonction de la hauteur de celle - ci et de la saison. Son témoignage est constant mais ses récits sur le bruit de la bête - GOU - GOU - GOU, sur sa façon de ne sortir que le dos parsemé d'herbes, ainsi que celle dont il semble se mouvoir dans la rivière, méritent d'être approfondis. Le récit qu'il fait sur les habitudes de ce gros animal mêle très certainement des témoignages historiques pas toujours vécus par lui - même, mais issus de la tradition orale africaine. Il semble néanmoins très sincère dans ses déclarations du fait de sa connaissance dans les habitudes de la faune locale. Une certaine appréhension s'échappe de ses paroles quand il veut décrire cette bête qu'il a certainement aperçu alors qu'il passait de longues semaines dans son camp de pêcheurs situé non loin du camp numéro 1.
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