Le regard d'un monde vers l 'autre

31 January 2008

Un cinquième témoignage m'est parvenu de notre camp de base par le pisteur Jean - Claude qui vit et pêche depuis 25 ans sur les berges de l'embranchement entre la Boumba et la Bek dans la zone de la forêt communautaire de Koumela :
"il y a 5 ans j'ai vu l'animal se soulever vers les chutes en amont, je n'y vais plus depuis cette époque. Pour moi il s'agit d'un gros serpent, le plus gros des serpents qui est agressif, qui n'accepte pas un autre animal dans sa zone et s'il voit des pirogues, il cherche à les soulever. Il mange de tout. Dans le bas de la rivière il y a des hippopotames à quelques kilomètres de Mokélé, mais ils ne se montrent pas vers l'amont, là où il y a le Mokélé - Mbembé. Quand l'eau monte ( en période de pluies ) un bruit passe dans la nuit comme si on poussait un fût vide. Quand l'eau tarit, il remonte la rivière. A l'embouchure de la Bek, j'ai vu l'animal qui avait une couleur blanche , plus long que le boeuf ( le zébu dans ces zones ). L'animal que nous connaisons marche dans l'eau, ne se présente pas en entier, le reste est enbas. Il monte et descend avec le mouvement de l'eau. Quand il passe dans l'eau, l'eau se jette de chaque côté, très loin. Il y a deux semaines ( en avril 2007 ), l'animal a passé la nuit à côté de mon campement".

5 comments:

Anonymous said...

Intéressant, bon courage je surveillerai ça.
Une question (idiote certaiement me tarabusque) pourquoi n'utilisez vous pas des vues satellites pour prouver l'exsitence de l'animal? la forte densité de la forêt? l'animal semble toujours proche de l'eau donc il devrait être visible? ou alors des passages en avion au dessus des zones a risque?

mokelembembeexpeditions said...

Bonjour
Merci pour votre collaboration à ce blog
Les images satellites sont très intéressantes pour des vues générales d'une zone précise. Lorsqu'on travaille sur le terrain on se rend compte de la difficulté d'explorer des zones très difficiles d'accès où des animaux de grande taille peuvent se camoufler sans qu'aucun satellite puisse les repérer. De plus ces animaux étant particulièrement discrets, même une surveillance à l'affût sur une zone précise, dans des conditions difficiles, voire extrême, ne permets pas toujours d'obtenir le résultat souhaité. La vie en jungle profonde ne permettant pas en permanence une observation optimale, vu les conditions climatiques et environnementales.
En ce qui concerne les passages en avion, c'est d'abord trop couteux, trop bruyant et ensuite je ne crois pas que cela donnerai des résultats. Quand vous pensez que lorsque vous êtes en pirogue à moteur, les animaux dans les rivières vous entendent arriver à plusieurs kilomètres. Le meilleur moyen de photographier un animal, c'est à pied, en pirogue sans moteur ( on voit beaucoup de choses quand on est au milieu d'une rivière, avec une pirogue sans moteur ).
Merci à vous de vous intéresser à mes recherches
Michel Ballot

Anonymous said...

Le travail de cette expédition m'a l'air tout-à-fait intéressant, avec cet animal mystérieux et discret qu'est le mokele-mbembe. Je reviendrais de temps en temps pour suivre l'avancement de l'expidition. Bon courage, et bonne chance !

mokelembembeexpeditions said...

Une nouvelle expédition va partir au mois de février, dans quelques jours durant près d'un mois pour poursuivre nos recherches dans la zone de la rivière Boumba. Je vais la mener avec un pisteur expérimenté. Une petite équipe, légère se déplaçant sans bruit est souvent le meilleur moyen d'observer la faune très difficile à voir dans ces zones denses de forêt tropicale
Bien entendu à mon retour, je vous ferai part du compte rendu de cette expédition NGOKO MOKELE -MBEMBE EXPEDITION 2008. D'ici mon départ je vais essayer de mettre en ligne le compte rendu de notre dernière expédition d'octobre 2007.
Merci pour votre intére^t
Michel Ballot

Anonymous said...

ok merci beaucoup pour vos reponses et je vous dis merde pour la suite (si vous êtes pecheur l'expression doit vous etre commune)

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